الثلاثاء، 21 فبراير 2012

قصيده مطار اورلي

ازدحم المكان ... في مطار اورلي ... الف ... الفا انسان, لكني لم ار سوا اثنين.

كأن الهواء الذي يصفر جعلهما يلتحمان ... مؤكد انه يهمس له بكلمه : احبك
... مؤكد انها تهمس له بكلمه : احبك, لكنهما لا يتواعدان, اثنان ... أرق من ان يكونا كاذبين.

ازدحم المكان ... في مطار اورلي ... الف ... الفا انسان, لكني لم ار سوا اثنين.

وفجأه شرع القتي في البكاء, وجرت دموعه قطرات مرئيه...
اثنان يتمزقان... بحزن اكبر من طافتيهما ... وقد تركا للكلاب فرصه التحكم في مصائرهم.

الان ... الاثنان يبكيان... وقد فقد كل منهما القدر علي الاستماع الي أي شئ , ماعدا صوت بكاء الاخر, ثم , وببطء شديد, افترق الجسدان, وتمزقا في الفراق, بل اعني انهما يصرخان من هول الانفصال... ثم يلتحمان من جديد, يرجعان كلا واحدا ... كشعله لهب.. ثم يفترقان, يمتزجان بالاعين الباكيه, وبينما يتراجعان... يستنفدان الوداع , يحتسيان بضع كلمات, وتتحرك يد طائشه, وفجأه ... يولي الادبار, من دون ان يلتفت الي الوراء ويختفي ... تبتلعه الحياه...

الحياه التي لا تقدم هدايا لاحد, اما هي فتظل مسمره في مكانها: قلبها يدمي وفم مفتوح, فقد ادركت موتها ... من دون كلمه .. من دون صرخه , ادركت موتها.

اخذت تهوي , يدها تلامس الارض, الي ان بلغت الف عام , وها هي في ظلمه الظهيره... تدور حول نفسها, موقنه انها سوف تدور الي الابد... لانها اليوم لم تفقد حبيبها , بل فقدت الحب, انها الان تشعر بالوهن, قبل ان يتم بيعها لاخر, وانا اراقبها من موقعي هنا, لكني لا املك لها شيئا , سوي ان ادعها ليبتلعها موج البشر.

جاك بريل ... مطار اورلي
ترجمه ... خالد الخميسي

Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés
Semble-t-il l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire: je t'aime
Elle doit lui dire: je t'aime
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
C'est deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes

Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement ils pleurent
Ils pleurent à gros bouillons
Tout entourésqu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploir de les juger

Mais la vie ne fait pas de cadeau!
Et nom de dieu!
C'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud

Et maintenant ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais il
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment lentement ces deux corps
Se séparent et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis en reculant
Comme la mer se retire
Ils consomment l'adieu
Ils bavent quelques mots
Agitent une vague main
Et brusquement ils fuient
Fuient sans se retourner
Et puis il disparaît
Bouffé par l'escalier

La vie ne fait pas de cadeau!
Et nom de dieu!
C'est triste Orly le dimanche
Avec ou sans Bécaud

Et puis il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle elle reste là
Cœur en croix bouche ouverte
Sans un cri sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'a terre
Ça y est elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra ses projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre
Je suis là je le suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit

MaRO

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